On peut toujours écrire, On peut toujours lire...

Roberto FERRUCCI


Roberto Ferrucci est né à Venise en 1960. Jusqu’en 1998, il a travaillé dans l’audiovisuel, en tant qu’auteur et responsable de programmes culturels à Tele Capodistria à partir de 1992, ainsi que comme collaborateur de diverses productions cinématographiques (notamment avec le réalisateur Silvio Soldini). Il se consacre principalement à l’écriture, au journalisme et à l’enseignement depuis 1981.
Il publie son premier roman, Terra rossa (Transeuropa), en 1993. Son deuxième roman, Cosa cambia (en français : Ça change quoi), revient sur les circonstances dramatiques ayant entouré le sommet du G8 à Gênes en 2001.
Depuis plusieurs années, il dénonce le désastre écologique représenté par la circulation de paquebots de croisière en pleine Venise, où il vit. Ses textes Sentiments subversifs (2010)5 et Venise est lagune (2015), utilisant aussi la résonance de ses multiples résidences d’écriture à Saint-Nazaire (MEET), où sont construits nombre de ces paquebots, s’en font tout particulièrement l’écho.
Son dernier texte en date (en français : Ces histoires qui arrivent) est une brève méditation poétique et voyageuse entre Lisbonne, Pise et Venise, en compagnie du souvenir d’Antonio Tabucchi, devenu un proche ami.
Il est le traducteur italien de Jean-Philippe Toussaint et de Patrick Deville. Il anime régulièrement des rencontres et des ateliers sur la traduction littéraire, en France comme en Italie.
Il enseigne la création littéraire à la faculté de lettres de l’Université de Padoue depuis 2002, et écrit dans de nombreux journaux et revues.
Il dirige la collection de livres numérique Collirio, aux éditions Terra Ferma, où il a publié des auteurs français dans sa propre langue et en traduction italienne : Arno Bertina, Patrick Deville, Dominique Manotti, Christine Montalbetti.


http://www.robertoferrucci.com