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Propositions d’écriture de Patrick Chamoiseau

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vendredi 1er mai 2020
par Patrick CHAMOISEAU

Propositions d’écriture de Patrick Chamoiseau

Proposition n°1

Silence

Dans les temps de crise ou de catastrophe, la parole ou l’écriture peuvent sombrer dans une forme d’indécence. Quand tout appelle à s’exposer, à crier, à babiller, le moment d’une retenue peut s’ouvrir, l’offrande d’une simple attention peut suffire.

Et c’est là que le silence devient précieux.

Même éteinte, la parole peut dévorer disait Aimé Césaire dans ce très beau poème.

À vous maintenant d’honorer le silence sans surtout l’abîmer, et sans vraiment le rompre…

TEXTE À LIRE

Croisades du silence

Et maintenant
que les vastes oiseaux se suicident
que les entrailles des animaux noircissent sur le couteau du sacrifice
que les prêtres se plantent une vocation
aux carrefours noués dans le terreau du bric-à-brac

Noir c’est noir non noir
noir lieu-dit
lieu de stigmates
feu de chair comme mémoré

lorsque dans tes venaisons une pierre comble à milles visages
le grand trou que dans tes chairs faisait l’eau sombre
de la parole l’éteint Chimborazo dévore encore le monde.

Aimé Césaire

 

Proposition n°2

Chemin

Les spiritualités visent en général à un accomplissement individuel ou collectif.
Elles s’accordent généralement sur un point : le changement, la renaissance, le « jour d’après » n’ont pas de chemin qu’il nous serait possible de remonter sans trop se poser de questions.

Ce chemin est généralement déjà-là, en nous-même.
En dehors de nous-même pas de chemin, comme le dit ce poème.

À vous de trouver quelques mots qui cheminent sans chemin…

TEXTE À LIRE

Lune du matin

Quand elle fait signe encore
(lumière de nuit disant l’autre lumière)
ce sont les feuilles de pomme-cannelle
obscures rêveuses
amantes des chauves -souris
qui lui font cet écrin

non pour la retenir
ni même pour la chasser
ou croire la posséder
nulle vanité !
nulle vanité !

juste pour composer le fragile du départ
l’instance du voyage

qui ne part pas
qui ne vient pas
qui n’a nulle autre affaire que de s’étendre jusqu’à rejoindre

(tout célébrer au fixe
en l’aimant elle
toute seule)

Patrick Chamoiseau, le 13-06-2017

Messages

  • Le Silence éternel

    Le monde vie dans l’agitation permanente
    Et moi dans l’ombre entrevoie le calme
    Ma vue devient trouble, ma vie devient lente
    Tu te tiens devant moi, toi, le froid, la lame

    Tu es si froid et ton regard brûlant
    D’un éternel amour, me séduit enfin
    Depuis si longtemps tu m’attends
    Et aujourd’hui, ton attente va prendre fin

    Tu m’entrelaces de froideur et de tendresse
    Tu ne veux que moi et je n’ai plus que toi
    Notre mariage acclamé dans la tristesse
    Vers le temple des morts, je vivrai avec toi

    Tu es la voie vers le silence éternel
    Le seul amour sûr et fidèle
    On ne peut éviter notre destin
    Nous passerons tous par ton chemin

  • Clara, élève de 1e au lycée Louis Armand d’Eaubonne :
    "Le silence reste une chose discrète, que l’on aperçoit souvent et qui s’oppose à la parole . La parole est utilisée pour dévoiler son propre caractère et faire face à la vie par de nombreuses personnes et une grande personne également. Cette parole est un aspect de force, d’audace et de courage que seuls de braves hommes et femmes sont capables d’utiliser .
    Mais le silence est aussi un aspect d’autant plus courageux que des hommes et femmes ont dû subir. Ainsi le choix reste difficile mais seul nous pouvons le choisir ."

  • Texte proposé par Maxence C., élève de 5e, collège Jean Jaurès, Levallois (92)

    Silence ! Je voudrais vous dire quelque chose, mais je ne peux pas vous le dire, car on ne peut plus rien dire... chut... mais ce n’est pas la chute, c’est le silence, silence s’il vous plaît... le silence est dense dans son silence... je n’ai plus les mots dans ce bazar éternel où nous n’avons plus que des mots de douleur... en quelques mots.

    Dans ce monde, « parler est un crime », mais ne pas parler nous rend inconscients. Même si j’aimerais vous en parler, je ne peux pas vous en parler, moi qui parle si souvent. Parlez, parlez, parlez, parlez ! Moi, je ne parlerai point. Il y a tant de mots pourtant. Des mots d’amour, des mots de haine, des mots de solitude, des mots de silence. Pourquoi tous ces mots si nous ne pouvons pas parler ? A force de ne plus parler, la solitude règne. Nous sommes tous ensemble si seuls. Il n’y a plus un bruit à part le bruit du silence. C’est un drôle de bruit dans notre pays. N’en parlons plus d’ailleurs. Je préfère ne plus rien dire. Ne plus parler. Me taire à tout jamais.

  • Texte de Luna M., élève de Première H.L.P.

    Mon Silence

    Même éteinte, la parole peut dévorer disait Aimé Césaire
    Je trouve qu’en ces temps de confinement
    L’atmosphère est lunaire
    J’aime me retrouver dans ce silence de rue sournoisement
    J’observe les nuages et entend, en ville, le chant d’oiseaux
    Cela me rappelle le calme de mes vacances de ma campagne
    Près des bois, le bruit du ruisseau
    Je suis ravie : la nature gagne
    Ce silence s’écoute, s’entend, s’apprécie
    Il me réconcilie
    Le silence fait-il peur ?
    Pour moi, c’est une vraie valeur !
    Est-ce un miroir pour certains ?
    Je le crains
    Ce silence vaut de l’or
    C’est un véritable trésor

  • La parole est désormais vaine
    Et pour apaiser cette sinistre peine
    Il faut éteindre cet océan de haine
    Désormais le silence saigne.

    La parole est d’or, mais qui comprend les silences ?
    Qui écoute les éclats d’un esprit et ses conséquences ?
    Ecoutez-donc ! Sa si belle défaillance...
    Comme le silence fait primer sa tendre éloquence...

    Et ses milliers de mots étouffés, bafoués
    Ces lettres que l’on a si violemment décimer
    Le deuil des mots signe la fin d’une fausse réalité
    Au rivage les mots plaident la défectueuse fatalité

    La noblesse de ce si beau silence et ses charmes,
    Valent bien mille et une larmes,
    Que voulez-vous le silence est une arme,
    Contre laquelle les mots se désarment.

    Saralay, 1e H.L.P.

  • Le silence propagé.

    Des êtres curieusement détachés, enfermés
    Des sentiments d’angoisses bien cachés
    Deux esprits divisés

    Le monde, sous un silence à différent sens
    Ainsi la nature du paradis
    Et l’enfer de nos émotions

    Le cause de la liberté
    Le pouvoir de la psychologie
    La maîtrise du contrôle

    Différents mondes dans un monde
    Différents aspects aux ondes

    Un cauchemar pour l’un
    Un rêve pour les autres

    Dominant ou non.
    Possession du contrôle,
    qui se joue à tour de rôle

    À lui-même
    Les proches
    Les éloignées

    Par une figure de soi partagée à chacun
    L’ Aspects hétérogènes de la tranquillité

    Propager
    Décider
    Transformer

    Une épidémie d’attitudes diversifiées

    Soukaïna, élève de Première Générale

  • Le silence nous écoute, nous comprend, nous soulage. Il semble habité par une merveilleuse douceur. Comme si une plume, à peine humide, effleurait les pores de notre peau. Alors, on se laisse bercer. Pourtant, malgré cette généreuse sensation de nid accueillant, le silence nous plonge dans des profondeurs abyssales desquelles on ne peut émerger. Ce refuge, il si facile de s’y glisser, il nous engloutit ; on se laisse envelopper et consoler par ce maître de l’illusion qui nous arrache de la réalité.

    Nina, élève de Première Générale

  • Il faut savoir écouter le silence des Hommes enfermés
    Écouter le vent chanter la condition des confinés.
    Les murs, vous auriez tant à dire si vous pouviez parler,
    exprimant les soupirs de tous les enfermés,
    faisant entendre au dehors les regrets étouffés,
    les souvenirs perdus de tout les confinés.

    Emilie T., élève de Première HLP

  • LE SILENCE EST UN...YANIS K, BTS- LYCÉE JEAN VILAR PLAISIR
    À vous maintenant d’honorer le silence sans surtout l’abîmer, et sans vraiment le rompre…

    Le silence est un petit moment qui nous permet de penser, de rêver
    De faire le vide un instant
    Un moyen de s’exprimer, de s’évader

    Quand on fait place au silence
    On éteint l’alarme
    On laisse place à l’indifférence
    Afin de tuer le vacarme

    Le silence est la paix
    Un moment de calme et de repos
    Un autre monde où l’on trouve la tranquillité
    Il se présente sans bruit, sans mots

  • ET MAINTENANT QUE LES RUES... -TIMOTHÉ T, BTS- LYCÉE JEAN VILAR PLAISIR
    Même éteinte, la parole peut dévorer disait Aimé Césaire dans ce très beau poème.
    À vous maintenant d’honorer le silence sans surtout l’abîmer, et sans vraiment le rompre…

    Et maintenant que les rues sont vides
    Que les places publiques semblent inanimées
    Que le seul perceptible est sa respiration
    Pas une personne sur les routes mais juste un calme assourdissant
    Les oiseaux chantent, les arbres frémissent, le vent siffle et l’humain tremble
    L’apparition du virus déclencha une tempête de calme
    Qui oblige l’humain à se cacher
    Et permit à la nature d’enfin s’exprimer
    Dans le plus beau des silences

  • Texte proposé par Raphaëlle, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence n’a pas besoin de mots pour s’exprimer, il est là, c’est tout, il flotte au-dessus de nous et nous aide, dans certains moments, à accepter la dure réalité de la vie.
    Il peut, être pesant, ce silence, parfois, il n’est pas là pour les bonnes raisons et nous pousse à faire ce que l’on ne devrait pas.
    Le silence a beau être agréable et plus facile, il ne faut pas s’y perdre pour autant.

  • Texte proposé par Mathieu, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence

    Le silence une porte vers la parole
    Pourquoi le rompre
    Pourquoi le briser
    Pourquoi le trouver étrange
    Pourquoi le dire coupable
    On dit qu’il est d’or
    Plus de dispute grâce à lui
    Le silence est le meilleur des amis
    Le silence sait garder les secrets
    Il révèle les bruits que l’on ne pouvait entendre
    Même la Mérantaise en bas de mon immeuble coule en silence
    Je n’ai pas peur de lui
    J’ai appris à me taire pour le garder
    Chut !

  • Texte proposé par Juliette, élève de 4e - Collège J.Adam, Gif-sur-Yvette

    Silence
    Ici
    Là-bas
    Envahit un espace
    Nécessaire à une vie
    Calme, sereine et
    Epanouie

  • Texte proposé par Nicolas, élève de 4e - Collège J.Adam, Gif-surYvette

    La méditation est souvent associée au silence.
    En même temps c’est une évidence.
    Car quand on réfléchit,
    On apprécie,
    Qu’il n’y ait pas de bruit.
    Le silence est un ami fidèle, toujours là quand on a besoin de lui.
    Il nous aide à apercevoir la lumière.
    Comme on dit la parole est d’argent, le silence est d’or.

  • Texte proposé par Camille, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    LE SILENCE

    Il arrive puis repart
    Comme le vent
    Nous saluant du haut de ses remparts
    Comme un enfant
    Il éteint notre parole
    Sans toutefois la remplacer
    Comme une vaste coupole
    Il ne la laisse s’abimer
    Il peut nous pousser au désespoir
    Nous amenant au fond de son antre
    Ce mystérieux gouffre noir
    Ou l’on ne sort pas comme on y rentre
    Malgré ses airs menaçants
    Il peut nous faire du bien
    Quand ces cris incessants
    Des humains en confinement, s’arrêtent enfin

  • Texte proposé par Mahaut, élève de 6e - Collège J. Adam, Plaisir

    Le silence peut servir à communiquer
    Il est utilisé quand on est gêné
    Il sert à se recueillir
    Quand quelqu’un vient de partir
    Le silence sert à se reposer
    A avoir du calme
    Quand on est fatigué
    Il sert aussi à méditer
    Il sert à penser
    Le silence n’est pas une chose,
    Il faut le respecter
    Comme dit le proverbe
    « La parole est d’argent, le silence est d’or »

  • Texte proposé par Inès, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence

    Le silence est un bruit magnifique et très apaisant surtout dans cette période il nous rend calme et il nous fait du bien. Prenez le temps de l’écoutez et vous verrez.

  • Texte proposé par Enguérand, élève de 6e - Collège j. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence
    Nous fait réfléchir
    Sans bruitage ni agitation
    Nous calme
    Nous repose
    Nous permet de communiquer
    Avec nous même
    Il est toujours là
    Il faut juste l’honorer
    Lui rendre hommage
    Sans un bruit

  • Texte proposé par Nathan, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence : ce bruit magnifique qui nous permet de nous reposer, nous ressourcer, dormir ou encore de parler avec notre corps.
    Il peut être notre meilleur ami, et même dans certains cas, il peut nous protéger
    Il faut l’honorer avec un grand silence.
    CHUT !!!

  • Texte proposé par Olivia, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence est un dessin qui n’a aucun nom, qui est unique en son genre. Quand on le sent, quand on entend nous devenons sereins. Nous ne pouvons pas le voir mais il est là, présent, à nos côtés.
    Dehors, il n’y a personne ; ce qui nous permet de l’apprécier, ce silence si magique comme le souffle du vent qui nous entoure et nous donne envie de voler à ses côtés, dans le ciel bleu qui disparait dans la nuit.

  • Texte proposé par Maxime, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Tout est silencieux ici,
    Je pourrais entendre une mouche voler,
    Mais non, il n’y a rien,
    Le silence règne en maître.
    Quand soudain,
    DRING DRING,
    Le téléphone sonne.
    Je me réveille de mon long sommeil de silence.
    Maintenant que toute la maison est réveillée,
    Que la musique est mise,
    C’est le bruit qui règne.
    J’essaie de trouver du silence mais je n’y arrive pas,
    C’est le bruit qui a gagné,
    Il m’emporte avec lui,
    Dans un pays inconnu,
    Le pays du bruit.

  • Texte proposé par Florian, élève de 6e - Collège de J. Adam, Gif-sur-Yvette

    On ne le voit pas, on ne le sent pas, on peut juste l’entendre. Il est parfois gênant lors d’une conversation ou bien relaxant lorsque l’on veut s’endormir. Le silence est en cours d’extinction à cause de son prédateur : la ville. En ces temps de confinement, le silence reprend un coup de jeune : plus d’avion, moins de voitures et de camions, aucun bateau. Chacun peut aimer ou être gêner par le silence. Je parle comme si c’était une entité mais le silence n’est qu’une chose qui apparaît malgré elle lorsqu’il n’y a plus de bruit …

  • Texte proposé par Antoine, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence, il nous fait entendre des visions… Moi, ça m’énerve. Mais, je ne crie pas. J’ai envie de le rompre, mais je ne le romps pas. Le silence est une vision que certaines personnes ne veulent pas rompre. Le rêve est un silence. Pourtant quand tu rêves, il n’y a pas de silence.

  • Texte proposé par Éléonore, élève de CM1 - École Sainte Croix, Neuilly

    Déjà si longtemps que nous sommes enfermés
    Du temps si long ,je veux me libérer
    Pourtant ,je reste dans le brouillard.
    Avant de m’endormir dans le doux silence du soir
    Je vois une lumière dans le noir.
    J’ai envie de vous tendre les mains
    Je sais que le meilleur est pour demain
    Famille amis ,enfin se revoir
    Et partager toutes nos histoires
    Voilà fleurir un brin d’espoir
    Qu’à nouveau ensemble nous profitions de la vie
    Voilà un bien charmant grain de folie.

  • Texte proposé par Matthieu, élève de CM1 - École Sainte Croix, Neuilly

    Notre ancienne vie nous manque
    Nous avons parfois envie de crier
    Ces instants nous invitent à réfléchir
    Et nous inspirent pour demain
    Sagesse que nous avons approchée
    Dans un monde sans fracas
    Nous apprenons à écouter le silence
    Et à se rapprocher de ceux qui nous sont tant aimés .

  • Texte proposé par Priscilla, élève de CM1 - École Sainte Croix, Neuilly

    Enfance chez moi
    Je ne sais toujours pas pourquoi
    Je réfléchis souvent
    Et cette fois ,je comprends
    C’est pour que demain soit différent
    Il faut laisser passer le temps
    Grâce à tous nos sacrifices et nos réflexions
    Nous ne verrons plus le futur de la même façon .
    Plus je pense
    Et plus j’aime le silence
    Des idées fleurissent en moi
    Ce qui me met en joie .

  • Texte proposé par Valentin, élève de CM1 - École Sainte Croix, Neuilly

    Il y aura des cris de joie

    Depuis le début du confinement,
    On s’ennuie vraiment tout le temps !
    A la télé ,dans les journaux,
    Partout ,partout,les gens se plaignent
    Et moi aussi j’exprime ma peine .
    Ce brouhaha à l’intérieur
    Ce sont des bruits qui me font peur .
    Mais allez dehors et écoutez
    Dites-moi ce que vous entendez .
    Les rues sont désertes ,les plaines vertes
    Le silence règne en maître
    Ce calme ne durera pas
    Ce covid on l’abattra
    Et lorsqu’il sera vaincu
    Il y aura des cris de joie dans les rues .

  • Texte proposé par Armand, élève de CM1 - École Sainte Croix, Neuilly

    Soixante jours entre quatre murs, mon corps crie
    Parfums,couleurs et amis ont disparu
    Dans ma tête seul vagabonde mon esprit
    Le silence est sa ville ,mes pensées ses rues .
    Se laisser guider ,ou bien chercher mon chemin ?
    Un vrai choix s’impose aujourd’hui pour demain.
    La nature est forte et fragile
    .
    Toutes les certitudes sont plus faibles qu’elle
    L’humilité une qualité nouvelle
    Apprenons à respecter l’environnement
    Avec la sagesse de nos grands-parents.

  • Texte proposé par Enzo, élève de 4e - Collège St-Exupéry, Marolles-en-Hurepoix (91)

    Je suis un confiné comme tous les autres

    Apprenons à vivre ensemble, réapprenons à vivre autrement
    Comment faire ? Ne pas avoir peur .
    Faire et réorganiser notre vie comme un poisson dans l’eau .
    De manière différente à notre rythme . NO STRESS .
    ​Dans ma chambre je suis comme un oiseau perdu dans le ciel .
    Je vois mes amis en vidéo , différents de la vie d’avant.
    J’aimerais voler avec mes amis voir ma famille, précieuse comme une boule de cristal.
    Je fais des choses nouvelles , un vrai petit chef de la cuisine , je mets mon tablier
    et ne me pose aucune question.
    ​Un bonheur de créer des recettes ,inventer.
    ​Le temps maussade rend triste et le temps ensoleillé nous met du bonheur dans les yeux .
    Être avec les gens qu’on aime et profiter de chaque instant .
    ​La vie sera différente et la solidarité de chacun accompagnera notre chemin .....

    ​
    ​

  • Texte proposé par Arthur, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Il y a le silence quand on réfléchit, quand on médite, quand nous sommes seuls.
    Le silence peut être une marque de respect, de honte, de haine, et de tristesse.
    Le silence peut être inquiétant,
    Malfaisant,
    Frustrant,
    Oppressant.
    Le silence est source de tous les sentiments.
    Le silence

  • Texte proposé par Clarisse, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Dans ce monde bruyant, il existe quelque chose d’inestimable, invisible à l’œil nu et inaccessible à nos sens. Ce trésor bien caché est capable de rejeter nos pensées négatives et d’insuffler le calme dans notre esprit. Pourtant, la plupart d’entre nous l’avons déjà croisé : ce n’est autre que le silence.
    Nous ne le remarquons pas car nous avons souvent tendance à le couvrir comme lorsque nous voulons couvrir un bien précieux. En pensant le mettre à l’abri du monde, on l’enveloppe de bruits, de vacarmes, de cris. En fin de compte, au lieu de tenter de le recouvrir, pourquoi ne pas l’exposer et l’apprécier ?
    Mettons notre déprime et notre rage de côté et prenons le temps de nous concentrer sur l’essentiel avant de nous replonger dans le brouhaha du quotidien.

  • Texte proposé par Maria, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    J’aimerais savoir ce qui est réellement le silence… Pouvoir sentir ce vide dans mes oreilles, ne plus entendre mon chien aboyé, ma sœur pleurer, les cris de mon frère, mon père qui réclame.
    Juste pouvoir fermer les yeux… Me reposer sans problème…Et finalement… Succomber face au silence…

  • Texte proposé par Mathilde, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Dans ce silence, je pense
    Aux souvenirs joyeux
    Mais pas à la distance
    Et au ciel nuageux
    Il faut faire preuve de patience
    Pour savourer cette délivrance
    Pour refaire semblant d’être heureux
    Dans ce monde qui est périlleux

  • Texte proposé par Manon, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Silence, tu m’apaises
    Avec aise
    Silence, tu m’adoucis
    Et fais naître une accalmie
    Silence tu m’assoupis
    Et range ma folie
    Silence tu m’endors
    Sans le moindre effort
    Silence tu me soulages
    Tel un voyage
    Silence tu me troubles
    Jusqu’à l’encouble
    Silence tu me chéris
    Et je t’en remercie

  • Texte proposé par Félix, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence n’existe pas
    Il y aura toujours les bruits de pas
    Le bruit des moteurs incessants
    Ne pouvons-nous pas un instant
    Oublier ce monde sans patience
    Et profiter de la vie en silence ?

  • Texte proposé par Raphaël, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le Silence est un plaisir qui m’envahit à chaque fois : cette impression que le monde est sur pause, me fait comprendre que pour l’apprécier, il me faut du bruit. Grâce au silence ,je peux méditer : mes pensées sont libres.

  • Texte proposé par Axel, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence est merveilleux.
    J’adore le silence et le bien-être qu’il procure.
    La façon dont il apaise avec aise ou encore le calme qu’il proclame.
    Vive le silence avec prudence pour qu’il n’ait point d’incidence.

  • Texte proposé par Florian, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    J’écoute le souffle du vent doux
    J’entends le doux chant des oiseaux
    Je vois l’eau s’écouler lentement
    Les feuilles tomber tout doucement
    Les arbres bouger un petit peu
    L’herbe frissonner de fraîcheur
    Que se passe-t-il ?
    Je me le demande...
    Je suis dans une forêt douce
    Je n’entends presque pas de bruit
    Tout demeure silencieux
    Tout semble calme
    Ce silence devient merveilleux
    Quel bonheur magique et indescriptible !
    Qu’est-ce que cela veut dire ?
    En fait, je n’ai croisé ni humain, ni animal
    Je continuais de marcher
    Jusqu’à ce que je sois hors de la forêt
    Et là, soudain, le silence se brisa
    Catastrophe naturelle !
    Tout à coup, une méga tornade arriva
    Ainsi que de violents orages et des éclairs foudroyants s’approchèrent au loin
    En fait, les animaux fuyaient la tempête du siècle !

  • Texte proposé par Malo, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Une forêt, un sentier
    Un sentier, un silence
    Un silence, un chemin
    Un chemin, un avenir
    Un avenir, un destin
    Un destin, une conscience
    Une conscience, une pensée

  • Texte proposé par Zachary, élève de4e - Collège de J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence peut nous transporter dans d’autres villes, pays, univers. Il nous oblige à réfléchir à qui on est vraiment et que va-t-on devenir ? Le silence invoque beaucoup de choses ; il peut être positif comme quand nous nous remémorer des moments en famille, avec des amis ou simplement avec des personnes que l’on apprécie ; et il peut être négatif et nous rappeler des moments sombres de notre vie.

  • Texte proposé par Léna, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Honorer le silence, c’est quand on n’entend ni les coureurs, ni les voitures, ni les vélos, ni personnes crier dans les cours de récréations… c’est comme une ville, sans aucun bruit, déserte, vide.
    Quand il ne fait pas beau, quand on entend la pluie tomber sur le sol dans les rues, sur le toit de nos maisons. C’est entendre le bruit du vent qui claque sur les feuillages des arbres, l’eau des rivières, le chant des animaux… et le seul bruit qu’on entend de temps en temps c’est celui des avions militaires qui viennent casser le silence.

  • Texte proposé par Virgile, élève de 4e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    L’oiseau est de ceux qui cheminent sans chemin. Même sans chemin, son destin lui dicte où il doit se rendre. Les animaux marins non plus n’ont pas besoin de suivre une trace, mais, ils arrivent toujours à destination sans se soucier de quelle route prendre ou par quel endroit il leur faudra passer. Ils y arrivent sans chemin tout tracé.

  • Texte proposé par Rémy, élève de 3e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence est fragile car il disparaît facilement.
    Le silence est précieux mais rare.
    Dans certains pays comme en Chine le silence vaut de l’or.
    Le silence est absence de bruit mais il est très souvent expressif : il peut être perturbant, reposant, triste, solennel parfois même dangereux mais rarement joyeux car nous le brisons en exprimant notre joie.

  • Texte proposé par Mathilde, élève de 3e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence est une preuve de respect. Lorsqu’il y a un massacre, un attentat, nous accordons une minute de silence pour montrer notre respect et pour faire hommage. Le silence est rare. Le silence nous permet de réfléchir, de nous recentrer et d’être calme. Le silence fait souvent peur, ceux qui n’en n’ont pas peur sont courageux. Le silence attire souvent l’attention, ceux qui s’en servent sont plein de sagesse.

  • Texte proposé par Jules, élève de 3e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence

    Aujourd’hui, il règne dans les rues depuis le début du confinement. Comme si la vie des hommes s’était mise en pause. Ce silence s’oppose au tumulte d’informations diffusées chaque jour par les médias, et les réseaux. Chaque personne défend son point de vue haut et fort. Moi, je choisis le silence pour réfléchir sur qui je suis, ou qui j’ai envie d’être. Méditer mes choix face à cette crise sans précédent, pourquoi et comment en suis-je arrivé là, qui suis-je réellement ?
    Ce qui est sûr, c’est que j’ai choisi de me taire. Me taire pour mieux écouter ce silence, l’entendre me parler et répondre petit à petit à mes questions. Me taire pour entendre la nature vivre et reprendre peu à peu ses droits... Me taire pour rêver à l’après. Me taire pour exister et peut-être un jour chuchoter à l’oreille d’un ami en silence.

  • Texte proposé par Nyrva, élève de 3e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Dans le temps de crise ou de catastrophe, parfois le silence vaut mieux que la parole car oui le silence est d’or. Le silence évite les querelles, le silence écarte toute sorte de condamnation, le silence nous distingue, le silence nous donne de l’autorité et du pouvoir. En temps de crise, il faut savoir mettre sa peur de côté, prendre sur soi et affronter la réalité en face. Le silence est aussi méprisant que bénéfique. Le silence est une façon de montrer sa force de faire abstraction de toute question. Parfois comme la dit Abraham Lincoln "mieux vaut garder le silence et être considérer comme un imbécile que de parler et d’éliminer tous doutes".

  • Texte proposé par Roman, élève 3e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    L’obscurité
    Au fond d’une ruelle
    Devant cette devanture
    Une feuille au sol
    Morte
    Elle apparait au fur et à mesure
    Toujours plus loin
    Toujours plus vaste
    Peur
    Et quand elle est à son apogée
    On ne peut plus l’arrêter
    Patienter
    Silence

  • Texte proposé par Romain G., élève de 3e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Silence !
    Grace au silence on peut se remplir la panse
    Grâce au silence on pense
    A cause du silence on a de la souffrance
    On peut émettre un silence de mort
    Ou être mort de silence
    On peut tout comprendre grâce au silence
    Peut-être est-ce cela qu’ils pensent quand ils hurlent :
    Silence !

  • Texte proposé par Ella, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Les parents l’espèrent,
    Les enfants l’enterrent :
    Le silence.
    A certains moments mieux vaut le respecter,
    Quand on fait une minute de silence.
    Mais parfois il ne faut pas hésiter à le rompre,
    Quand on s’ennuie
    Pour mettre fin à un malaise.
    On nous le dit beaucoup :
    Taisez-vous !
    Et souvent on continue de parler
    Respecter le silence n’est pas toujours facile.
    Surtout quand on n’y voit pas d’intérêt.

  • Texte proposé par Damla, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le silence ne pose pas de questions, mais il peut nous donner une réponse à tout.
    Parfois, on a besoin d’un moment de silence pour entendre à nouveau l’essentiel. Un moment, les yeux fermés pour voir clairement à nouveau. Écoutez le cœur pendant un moment pour ressentir la vie. Un moment de retraite pour reprendre des forces.

  • Texte proposé par Mélanie, élève de 5e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Monsieur le Silence

    Pour nous le silence n’est rien…. mais il fait tout !
    « - Depuis 4 mois Monsieur le Silence règne : plus un bruit, ni dans les rues ni dans les maga-sins. La production et l’économie sont mortes… sauf la nature, qui, elle, aujourd’hui s’exprime.
    Le Silence savait qu’il y aurait cette période : « Enfin les maudits humains sont confinés ! La nature sera libre et moi je règnerai ! Ce furent ces premières paroles depuis un siècle.
    Pendant tout ce temps, Monsieur le Silence dormait dans sa caverne profonde où tout vivait en harmonie, mais de l’extérieur on aurait dit un trou noir qui nous emmène en Enfer.
    Monsieur le Silence avait conquis toute la Terre, mais il restait plusieurs endroits intou-chables : les Etats, les gouvernements. Ils diffusaient dans tous les médias du pays, des bruitages : sons et voix. On les entendait de partout, surtout dans les logements. Plusieurs personnes en désaccord critiquant les informations formaient, aux yeux de Monsieur le Silence, le chaos.
    Quand tout aura recommencé, on entendra le bruit des moteurs, on entendra les gens crier : la nature ne sera plus libre, mais emprisonnée.
    Alors Monsieur le Silence, découragé, retournera dans sa caverne. Pour lui ce n’était qu’un cours instant de règne sur le Monde. Reviendra-t-il un jour…Qui sait ? »
    « - Et voilà c’est la fin !
    Oh … c’est tout !?
    Oui ma chérie.
    Mais… Maman est-ce que c’est vrai ?
    Qu’est-ce qui est vrai ?
    Bah….l’histoire.
    Ma chérie, je ne sais pas, ce n’est qu’une légende qu’on raconte à tous les enfants ! Mais pourquoi cette question ?
    Parce que moi, j’l ‘aime bien M’sieur le Silence !... Est-ce qu’il reviendra ? ...Monsieur le Silence ?
    Personne ne le sait. Depuis on n’a jamais parlé de lui !
    Bonne nuit Maman ! »

  • Texte proposé par Camille, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Les Sons

    Avant le confinement, je passais la plupart de mes journées au collège, à écouter mes profs, à discuter avec mes amis, dans un environnement bruyant. Mais, aujourd’hui, je passe beaucoup de temps, seule dans ma chambre, dans le silence. Au début, je trouvais ça perturbant. Maintenant, je suis habituée.
    Le silence permet de penser, de rêver, d’écouter les bruits de la nature. Il permet aussi de se concentrer sur ce qu’on voit, ce qu’on ressent.

  • Anonyme, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le Silence

    N’est-il pas une forme de bruit que nous n’entendons pas ?!
    Rien qu’un souffle suffit à le briser
    Il est si fragile et en même temps si effrayant !
    Il est si profond et vide en même temps,
    Le silence…

  • Texte proposé par Thomas, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Le chemin
    Le chemin c’est tout le long de ta vie,
    C’est ton avenir.
    Le garder en sécurité,
    Eviter tous les dangers.
    Ce sont tes rêves,
    Que tu réaliseras lors de ton chemin.
    Il n’est rien qu’à toi.

  • Texte proposé par Charles, élève de 6e - Collège J. Adam, Gif-sur-Yvette

    Des mots qui cheminent sans chemin, qui viennent comme ça dans ma tête pendant cette période confinée sont : nature, musique, livre, espoir, vie, ordinateur, jeux, lumière.
    Nature : le confinement me laisse le temps de l’observer, de l’écouter, de la voir évoluer. Je fais un bout de chemin avec elle en ce moment.
    Musique : elle permet de me détendre, de penser à autre chose ou à rien, de m’évader vers d’autres horizons.
    Livre : la lecture est un divertissement qui me permet d’entrer dans un autre univers ou de me cultiver.
    Espoir : j’espère qu’un jour la médecine pourra nous débarrasser de ce virus qui s’est mis en travers de notre chemin.
    Vie : ce nombre de vies que le virus prend et ce nombre de vies que les soignants sauvent.
    Ordinateur : il permet de garder le lien avec mes proches, mes professeurs, la continuité avec ma vie d’avant mais aussi de me divertir de plein de façons différentes.
    Jeux : ils permettent de se rapprocher les uns des autres et de passer de bons moments en famille et parfois de faire marcher son intelligence.
    Lumière : elle me fait penser au déconfinement après un passage plus obscur.
    Tous ces mots qui me viennent au hasard ont trouvé une place spéciale dans ma vie, sur ce chemin du confinement.

  • Texte proposé par Roger, élève de BTS - Lycée Jean Vilar, Plaisir

    Salut la nuit, ma vielle amie,

    J’ai fait un rêve bizarre cette nuit,
    Je marchais seul à tes côtés,
    Avec le bruit de l’obscurité,
    Puis j’ai vu une lumière au loin,
    J’ai donc pris son chemin,
    Et comme si j’avais perdu l’ouïe,
    Dans cette lumière j’ai vu,
    Dix mille personnes ou peut-être plus,
    Des personnes qui discutaient sans parler,
    Des personnes qui entendaient sans écouter,
    Des personnes qui écrivaient des chansons qu’aucune voix n’a jamais chanté,
    Et personne n’osa déranger le son du silence.

  • Textes proposés par Clara, élève de 2nde - Lycée Jean Vilar, Plaisir

    Silence, quand te reverrons-nous ?

    Le clapotis incessant de l’eau.
    Le grincement lancinant de la balançoire.
    La mélodie impromptue du clocher.
    Le son éternel de la nature.
    Le bruit de la vie, constante cacophonie.
    Puis,
    Soudainement,
    Tout s’efface
    Au gré d’un langoureux moment immaculé.
    Le silence nous étreint
    Nous embrasse de ses lèvres
    Nous cajole de ses mains
    Nous chérit de son être
    Nous apaise de sa clairvoyance
    Nous plonge dans un état de transe.
    Aspiré dans un temps infini
    Où les barrières semblent oubliées,
    Où les songes semblent désormais accessibles.
    Il demeure quelques instants, quelques secondes.
    Nous l’observons, mutiques.
    Profitons de ces fragments chimériques.
    Nous l’effleurons, l’approchons sans jamais l’atteindre.
    Sitôt attrapé, sitôt disparu
    Le silence est fugace
    Ephémère, il n’est peut-être qu’illusion.

    Et soudain, dans un éclat ; l’orage arrive.
    Dans un majestueux rugissement.
    Et décime ce moment de quiétude.
    Les terres semblent s’ouvrir et déverser les mots tus.
    Le silence se morcèle sous les coups des éléments.
    Il se brise, se fracture.
    Les cieux ruissellent.
    Les oiseaux babillent.
    Les cœurs reprennent vie.
    La vie s’anime de nouveau.
    Une unique interrogation :
    Silence, quand te reverrons-nous ?

    Ô silence

    Toi qui nous observes, mutique, tapis dans l’ombre.
    Sans presque jamais te montrer.
    Toi qui coules, lentement à travers le temps.
    Les Hommes pensent être maîtres.
    Ils te brisent, te fragmentent, sans crier garde.
    Alors que tu culmines.
    Divinement, tu pourrais aspirer le monde dans ton abîme.
    Et pourtant, tu restes muet,
    Tu sondes les Hommes,
    Les berces parfois,
    Les effraies quelques fois,
    Mais les subjugues la plupart du temps.
    Ils se demandent, se questionnent silencieusement sur ces moments où la vie semble suspens.
    Où même les astres semblent s’arrêter de briller, les horloges de tourner
    Et les cœurs de battre.
    Sans jamais apaiser leurs maux et leurs questionnements
    Ils viennent, sans le réaliser,
    De trouver la clef du mystère :
    Le silence s’érige dans la réflexion.

  • Texte proposé par Clara, élève de 2nde - Lycée Jean Vilar, Plaisir

    Périple imaginaire

    Avide, elle sillonne les campagnes,
    Les champs de coquelicots,
    Les prairies fleuries,
    Les ruelles désertes,
    Les mers agitées,
    Frénétique, elle parcourt le monde,
    Découvre des trésors,
    Apprends des cultures,
    Tait ses interrogations
    Nourries au fil des années
    Lorsqu’elle explorait les périples des héros mythiques.
    Elle suit l’infini chemin.
    Sans exorde, ni extrémité,
    Sans départ ni arrivée,
    Sans indication, ni limite,
    Sans barrière, ni contrainte.
    Elle accomplit une éternelle odyssée.
    Affronte les bêtes mythiques.
    Détourne les éléments.
    Prospère, elle étend ses connaissances.
    Le monde est à elle.
    Pourtant personne ne le saura jamais :
    L’imagination, cette richesse enfouie,
    Erige les plus belles histoires et
    Lézarde le monde,
    Silencieusement.
    Elle arpente une myriade de sentiers,
    Seule elle et son envie de voyage.

  • Texte proposé par Kevin B., élève de BTS - Lycée Jean Vilar, Plaisir

    Mars deux-mille-vingt

    Il y avait en ce mois de mars deux-mille-vingt
    Il y avait du ciel bleu et on recherchait en vain
    La trace des jours heureux où se croisait chacun
    Dans un vol pour un lieu, convoité mais lointain.

    Il y avait en ce mois de mars deux mille vingt
    Des mésanges, des piafs, des pies, des corbeaux malins
    Seuls occupants du ciel bleu, recherchant leur pain
    Il y avait leur chant que l’on entendait bien.

    Étaient-ils plus nombreux ? Étaient-ils moins peureux ?
    S’étaient-ils gratifiés d’un creux faramineux ?
    Voulaient-ils se confronter aux chanteurs prestigieux ?

    Non juste un virus malin en mars deux-mille-vingt
    A stoppé nos courses aux égoïstes chemins
    Concentrant le monde sur le devenir humain.

  • Texte proposé par Pauline, élève de lycée - Lycée G. Monod, Enghien-les-Bains

    Silence

    Le silence, c’est marcher sur un fil fin, très fin, qu’un mouvement incontrôlé viendra briser.

    Le silence, c’est se retrouver face au tumulte et à la cacophonie qui règnent dans notre esprit.

    Le silence, angoissant pour certains, apaisant pour d’autres.

    Le bruit du monde est, depuis quelque temps, interrompu par un silence continu. Les rues des villes se sont vidées, et seul le bruissement du vent ou les gazouillements des oiseaux viennent le troubler. Le silence est un moment suspendu, hors du temps. Apprécions-le tant que nous l’avons à portée de main, car le silence est un bien rare, qui nous est trop peu accordé. Asseyons-nous, et écoutons ce silence. Il ne sera que bien trop vite remplacé par le vacarme assourdissant du monde.

  • Texte proposé par Théo, élève de lycée - Lycée Jean Vilar, Plaisir

    La vie, c’est quoi ?
    Un chemin, un destin…

    On avance, on oublie notre chance,
    De pouvoir vivre, en toute insouciance
    On suit tranquillement notre chemin
    On vit paisiblement jusqu’à demain

    Par surprise, le pays est en crise
    Que ce soit les attentats, le corona,
    La peur s’installe, la liberté s’efface,
    L’état d’urgence pour seule défense
    On croit à tort, les communiqués, les médias
    Policiers, soignants sont enfin encensés
    Infirmiers, enseignants sont félicités
    Ils sont la colonne vertébrale de la France

    Nos chemins sont restreints
    Nos libertés réduites
    On attend tout de la science
    Notre chemin en dépend

    Pas à pas, jour après jour
    On va réapprendre
    Le parfum doux des fleurs
    L’écrin de belles couleurs
    Le jardin des saveurs
    La chaleur du soleil,
    Des sourires à offrir
    De l’amour à donner, des plaisirs à partager,
    De l’amour à recevoir et aussi parfois
    De terribles, « au revoir »

    Il faut réapprendre à vivre
    On se met à penser, écrire,
    Réfléchir et comprendre
    Qu’il est grand temps de prendre le temps
    Et de suivre le bon chemin…

  • Texte proposé par Ruben, élève de BTS - Lycée Jean Vilar, Plaisir

    Et maintenant
    Que la voie publique est remplie de véhicules stationnés
    Que l’horizon se comble de vide et solitude
    Qu’un unique soupir peut être ressenti
    Pas une âme vivante sur terre, juste un calme effrayant
    La nature se révèle
    Le colibri entraine ses notes vocales
    Pendant que les fleurs s’épanouissent
    Et les arbres se reposent
    Entretemps, l’homme s’inquiète
    L’arrivée de cette pandémie installe une ambiance paisible
    Camouflant l’humain dans l’obscurité totale
    Pendant que dehors la Mère nature respire dans toute sa splendeur

  • Le Silence est un voile si mystérieux,
    Il ne nous informe jamais de sa visite,
    Il dissipe le vol d’une mouche fort vite,
    Il fait pâlir du Soleil ses rayons joyeux.

    A présent plus un bruit, plus le moindre murmure,
    Plus une bagatelle, plus de vols d’hirondelles,
    La nature plonge dans l’hiver éternel,
    Tout se fige, mon être crée une ouverture.

    Au milieu de ce paysage fort glacé,
    Dans les abysses, du plus profond de notre âme
    Émanait le réconfort, brillait une flamme,
    L’inquiétude et la paix bien ensemble valsaient.

    Dans l’esprit résonne l’écho de nos pensées,
    Des rires et pleurs, souvenirs de notre vie.
    Chaleur et froideur, ce mélange est hardi.
    Nous nous recueillons dans cette âme nuancée.

    Le Silence se dresse, sans visage,
    Néanmoins, il reste bienveillant, tel un père,
    Et nous nous remémorons ce qui nous est cher,
    Il nous aide à voir en nous au fil des âges.

    Anastasia D., 2nde 9, Lycée International, Saint-Germain-en-Laye

  • SILENCE :
    C’est parfois tard le soir que ce silence profond à l’audace de s’installer.
    Toute seule dans ma chambre depuis maintenant bien trop longtemps, il me traque.
    Ce silence m’obligeant à écouter le bruit de mes pensées.
    Il devient le son le plus strident et anxiogène que je connaisse, celui qui hante mon esprit et m’éloigne lentement du sommeil.
    Ce grand vide rempli de sentiments.
    Mes nuits blanches sont tapissées d’un silence noirci et profond .
    Et envoûtée de ténèbre moins je dors et plus je pense.
    C’est alors à cause de ce silence empoisonné que j’entends l’impasse immense qui s’installe violemment au fond de mon lit.

    Nelle, élève de Première H.L.P.

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