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Classe de 4e - Collège J. Adam, Gif-Sur-Yvette

Claude Ber - du 06 au 12 avril - Proposition 2

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vendredi 10 avril 2020
par MONTASSIER Nathalie


Classe de 4e - Collège J. Adam, Gif-Sur-Yvette

Entre dedans et dehors la fenêtre
Qui joint et sépare
Par la fenêtre...

Texte proposé par Juliette

De ma fenêtre
Les rues sont désertes,
J’en profite pour regarder par ma fenêtre.
Écouter les oiseaux
Et rêver de mes beaux chevaux.

Ce paysage est merveilleux !
Il brille de mille feux.
J’oublie tous mes problèmes.
Plus de dilemmes !

À travers ma fenêtre
Plus aucun mal-être.
Je salue le peu de passants,
Tout en leur souriant.

Texte proposé Léna

A l’aube de ma fenêtre
Par la fenêtre, à l’aube de ce matin,
Le silence me prend au coeur.
Il reste de la nuit passée, la rosée sur les fleurs et l’herbe mouillée.
Les fleurs sont comme endormies, leurs pétales closes.
Les lumières changent à mesure que le temps avance, passant d’un ton bleuté à un jaune éclatant,
C’est le réveil du soleil, la lune lui laisse sa place.
Les pétales des fleurs s’ouvrent en même temps que le soleil monte dans le ciel,
Laissant apparaitre leurs couleurs flamboyantes rappelant un tableau de Monet.
Alors la vie reprend doucement sous mes yeux.
Les insectes volants reprennent leur danse, passant d’une fleur à une autre.
Seul le bruit de leurs ailes brise le silence,
Cette mélodie est apaisante, je me sens bien.
C’est par cette fenêtre que chaque matin,
Je m’évade avant de retrouver ma vie mouvementée quotidienne.
Vivement demain matin.

Texte proposé par Pierre

LA FENÊTRE
La fenêtre joint l’intérieur et l’extérieur. Par la fenêtre on voit dehors la nature, la vie, le ciel. On entend les rires et les chants des oiseaux. Quand on est à sa fenêtre on ressent l’air qui vient nous lécher les mains, qui balaye nos cheveux. On attend que le confinement soit fini pour pouvoir sortir librement. On pense que c’est long et qu’on commence à s’ennuyer en regardant ce beau temps. Je rêve de toutes sortes de choses, de personnes que j’aime et que je ne peux pas voir.
Ah vous voulez dire la fenêtre de l’ordinateur ! Mais ça n’a rien à voir !

Texte proposé par Raphaelle

Vision d’une fenêtre
Regarder par ma fenêtre, c’est comme regarder à travers les barreaux d’une cage, voir la vie à l’extérieur sans pour autant en faire partie. Regarder à travers ma fenêtre c’est un peu comme s’en remettre au hasard, un jour je peux y voir un cerisier feuillu et bourgeonnant, un ciel d’un bleu limpide et des enfants qui jouent dehors et le lendemain le même cerisier plein de magnifiques fleurs roses, le même ciel mais d’un gris menaçant et personne qui joue dans les jardins des maisons environnantes.
Par la fenêtre je ne vois que ce que je regarde car si je regarde un peu mieux je peux y voir les marques que le temps a laissé sur le muret d’en face ou les petits insectes qui se promènent sur le rebord de cette fenêtre. Si ma fenêtre est fermée, les bruits de l’autre côté me parviennent comme étouffés, on peut quand même entendre les cris des enfants, le chant des oiseaux ou le chat qui miaule.
Se pencher à la fenêtre, c’est trouver un passage trop petit vers un autre monde, un passage à travers lequel nous parviennent les sensations de l’extérieur sans qu’on en soit pour autant complètement immergées. Une fois penchée à ma fenêtre, j’aimerais rester là, mettre cet instant sur pause pour qu’il dure éternellement et pouvoir profiter pleinement du petit morceau de vie qui s’offre à moi, écouter le chant des oiseaux, le bruissement du vent dans les branches du cerisier, sentir le vent dans mes cheveux, la caresse du soleil sur ma joue ou même la morsure du froid sur ma peau, pouvoir m’abandonner à rêver du futur du présent ou du passé, penser au personnes que j’aime, oublier le travail, les problèmes, les maladies et toutes les choses négatives de la vie jusqu’à ce que quelqu’un me ramène à la réalité et me fasse quitter ma fenêtre.

Texte proposé par Zachary

Par la fenêtre
Une voiture
Deux voitures
Trois voitures
Toujours et encore des voitures
A droite
A gauche
Toujours le même bruit
Celui des moteurs
Enervés
Mais plus maintenant
Les rues sont désertes
Le chant des oiseaux
Remplace le son des moteurs
L’odeur de l’herbe fraîchement tondue
Remplace l’odeur de l’essence
Conséquences du confinement

Texte proposé par Manon

Penchée par la fenêtre, je profite de ce beau paysage, n’attendant personne.
Je vois une immense plage sur laquelle se prélassent des personnes et d’autres qui s’agitent…. Des enfants qui jouent et apprennent à dompter le sable. Des palmiers géants et un ciel bleu électrique et par ci par là quelques aventureux nuages viennent compléter ce beau tableau. Enfin, je vois un bar où une multitude de vacanciers savoure leur délicieuse boisson sucrée et colorée.
J’entends le cri des enfants, le rire de personnes profitant de cette période estivale, le clapotis des vagues sur le sable. Par moment, s’ajoutent les aboiements d’un chien avec son maître. J’entends le bruit du vent qui m’apaise et qui fait bouger les feuilles des palmiers. Parfois, le moteur d’un bateau au large attire mon attention mais très vite je recherche des bruits qui me procurent du bien-être.
Je fixe avec insistance cet homme âgé avec son chien. Ils marchent tout deux l’un à côté de l’autre, les pieds pour l’un et les pattes pour l’autre dans l’eau de la mer. Cette relation semble si forte et harmonieuse. A la moindre parole, l’animal obéit à son maître, le désir de lui faire plaisir est si fort ! Les regards de l’animal comblent en retour l’homme âgé.
En-a-t-il toujours été ainsi ? Depuis combien de temps les deux êtres se connaissent-ils ? Je m’interroge. J’imagine les premiers instants de leur rencontre. Je l’imagine pleine d’émotion et de surprises ! D’abord, le vieil homme prenant le petit animal dans ses bras puis l’observant pour en découvrir tous ses caractères physiques…
Je rêverais d’avoir, tout comme cet homme âgé, un animal de compagnie. Je pourrais partager tant de moments complices avec lui ! Nous pourrions nous évader, nous défouler sur les bords de mer, nous amuser ! Cet animal de compagnie m’apporterait également de la sérénité dont j’ai parfois tant besoin…
A cet instant, je ressens de l’envie et prends alors conscience d’une chose, pourquoi ne pas se lancer dans cette formidable aventure : adopter mon premier animal de compagnie. Mon coeur s’emballe et mes mains deviennent moites. Mon rêve enfoui dès ma plus tendre enfance va enfin se réaliser. Mille pensées s’entrechoquent dans ma tête !
Alors que j’essaie de remettre un peu d’ordre dans mes pensées, je vois se diriger vers ma fenêtre un petit animal essayant d’échapper à la chaleur qui se dégageait du sable de la plage. Cet adorable petit chien, la gueule ouverte et la langue pendante, semble fuir cet environnement hostile et je décide de lui venir en aide. Est-ce un hasard ou bien le destin ? Voilà une belle histoire qui commence.

Texte proposé par Félix

La fenêtre
J’ouvre la fenêtre
Je découvre ce décor champêtre
J’entends le chant des oiseaux
Il n’y a rien de plus beau

Les cris, les pleurs
Les bourgeons des fleurs
La pluie, la vie
Ce cercle infini

J’imagine être ailleurs
Pourtant il n’y a rien de meilleur
Que ce que j’ai sous les yeux
Que ce décor harmonieux

Je referme la fenêtre
Le soleil vient de disparaitre
La nuit tombe
Et tout devient sombre

Texte proposé par Arthur

Vue de ma fenêtre

Pendant que nous, nous sommes enfermés,
Cloitrés, confinés chez nous
Quand je regarde ma fenêtre
Je vois les oiseaux voltiger
Je les vois en train de manger
Puis s’envoler en piaillant
Eux sont libres d’aller où ils veulent,
De voir leurs amis, de savourer la liberté
Ils partent pour les îles des Caraïbes
Je m’envole avec eux
Vers une plage de sable blanc
J’entends le bruit des vagues
Je sens l’odeur des fleurs,
L’odeur des épices, des plats tropicaux.
Ce n’est que le repas
Je suis chez moi derrière ma fenêtre

Texte proposé par Florian

Vue de ma fenêtre

Derrière la fenêtre,
Je vois ma mère
Qui claque la portière
Elle sonne
C’est l’Automne
Je lui ouvre la porte
D’un pas sonore
Elle me montre la fenêtre
Je vois un hêtre
Je sors dehors
Je prends des pépites d’or
Ma mère voit un chevreuil
Mon œil
C’est impossible !
Mais ce n’est pas fini
Un ours fonce dans le jardin
Il détruit mon monde
Et ma maison !

Texte proposé par Mathilde

A travers la fenêtre j’aperçois, une faible lumière qui se dégage du ciel sombre.
La pluie transperce les nuages et tombe d’un bruit sourd sur le goudron.
Par terre, les feuilles mortes se déplacent, en créant une atmosphère de film d’horreur.
Dans les rues, pas une voiture, tout est calme.
Puis un bruit attire mon attention.
Un hélicoptère nous surveille, on se croirait en prison.
Et tout d’un coup, la lumière du soleil se pose sur mon visage.
Une lueur d’espoir ? L’espoir de pouvoir enfin sortir de cette maison,
De retrouver une vie normale, ou seulement un faux espoir ?
Mais un faux espoir qui nous dit de nous accrocher,
Car nous ne pourrons sortir de ce confinement que plus forts.

Texte proposé par Thomas

Tu es la fenêtre de ma chambre.
Tu es l‘endroit que je préfère le plus dans ma maison en ces temps de confinement.
Tu n‘es pas la goutte d‘eau qui fait déborder le vase mais le petit trou qui le vide.
De tes soixante-dix centimètres de longueur et ton mètre de hauteur, tu es malgré ta petite taille la porte entre le monde paisible et calme, et le monde bruyant de l‘intérieur.

Derrière toi, c‘est le paradis. Que ce soit pour regarder le vent bercer délicatement les fines branches printanières des arbres. Ou alors pour écouter le doux chant du rossignol et d‘autres petits oiseaux. Ou tout simplement pour s’aérer ; se vider l‘esprit. Peut-importe l‘usage que l‘on fait de toi, tu es et tu resteras ma fenêtre : ma porte entre le calme et le bruit.

Quand je passe ma tête par l‘ouverture sur le monde, mon esprit est toujours assiégé de questions complexes comme par exemple : "Comment notre mère la Terre a pu créer toute cette faune et cette flore en partant de rien ou presque rien ?" Une fois qu‘une de mes questions m‘intéresse, j‘attends, je regarde les arbres et le ciel bleu saphir empli de nuage qui sont les joyaux de la réflexion : des diamants dans le ciel. Si je trouve ou ne trouve pas les réponses aux questions, je me repose et me relaxe grâce à la croisière organisée entre le ciel, la terre, la réflexion et la réalité de l‘autre côté de ma fenêtre.

A ma fenêtre, mon génie s‘éveille ainsi que ma réflexion. Par exemple, je réfléchis à une question devant mon bureau rien ne se passe. Mais lorsque je me place devant toi ma fenêtre, la réponse me vient au bout de quelques minutes grâce à la magie de l‘autre monde.

Peut-importe ce que je fais de toi, tu es une part entière de là où je vis : Tu es la fenêtre de ma chambre !!

Texte proposé par Virgile

J’ouvre la fenêtre,
Une brise me caresse le visage,
Tout est calme.
Depuis le confinement,
La résidence paraît endormie.
Soudain, du bruit.
Des applaudissements.
La joie envahit les balcons.
Je regarde l’heure :
Vingt heures.
Je repense aux soignants,
A tous leurs efforts,
A leurs peines et leurs souffrances.
Puis dans l’euphorie générale,
J’applaudis.
Vingt heures deux :
Les résidents regagnent leur intérieur,
Après deux minutes de remerciements,
La résidence retrouve son calme.

Texte proposé par Anissa

J’ouvre ma fenêtre, je ne vois plus des voitures passer, mais j’entends des oiseaux chanter.
Tout est calme : A 20h, des applaudissements. Je pense aux soignants, à leur travail extraordinaire, à leur force, à leur douleur, à leur souffrance.

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