On peut toujours écrire, On peut toujours lire...
A ma fenêtre. Je me lève le matin, je regarde à...
Claude Ber - proposition n°2
Accueil > Écritures accompagnées > A ma fenêtre. Je me lève le matin, je regarde à...
lundi 13 avril 2020
par MONTASSIER Nathalie
A ma fenêtre. Je me lève le matin, je regarde à...
Entre dedans et dehors la fenêtre
Qui joint et sépare
Par la fenêtre…
http://www.onpeuttoujours.ac-versai...
A ma fenêtre.
Je me lève le matin, je regarde à ma fenêtre.
Le soleil brille, mais il n’y a personne dans la rue.
C’est bien triste, mais c’est comme ça, il faut respecter le confinement.
Au moins la nature reprend ses droits, des abeilles dans le jardin et des oiseaux dans la rue.
Je vois une famille sortir, à moins d’un mètre de distance.
Je me précipite pour appeler la police, j’en ai marre de ces gens.
Si on ne le dit pas, qui le dira ?
Je veux sortir dehors, voir mes amis, profiter de la vie.
Je ne veux pas rester derrière ma fenêtre, comme dans une prison, à contempler le monde extérieur sans pouvoir sortir.
Heureusement, demain c’est mercredi, le jour des courses.
Je profiterai bien du soleil en marchant dans la rue.
De toutes manières il n’y a pas de risques, j’ai mon masque et mon gel hydroalcoolique.
A la fenêtre, je vois ma voisine, trop vieille pour sortir.
Elle me demande de faire ses courses, j’accepte avec plaisir.
Il faut s’entraider en ces temps troublés.
Au moins l’avantage c’est qu’on sait sur qui on peut compter.
On communique tous par la fenêtre, la voisine d’en face me dit que l’Intermarché est dévalisé, qu’il n’y a plus rien.
Nicolas, 4ème, Collège J.Adam, Gif-sur-Yette