On peut toujours écrire, On peut toujours lire...
2 textes- CLASSE DE 4E - COLLÈGE J. ADAM - GIF-SUR-YVETTE
Jean-Pierre Martin- Proposition 2
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vendredi 5 juin 2020
par MONTASSIER Nathalie
2 textes- CLASSE DE 4E - COLLÈGE J. ADAM - GIF-SUR-YVETTE
Quand l’amitié semble entravée par l’impossibilité de se voir, de se parler et de manifester de l’affection par des gestes, dans une situation où l’on ne peut s’approcher l’un de l’autre, on peut aussi concevoir autrement l’amitié, à partir de l’absence physique... Vous pourriez écrire une telle lettre à un ami, réel ou imaginaire.
http://www.onpeuttoujours.ac-versai...
Texte écrit par Manon, 4ème
Cher ami,
Il y a quelques temps je suis allée pour la première fois dans cette ville nommée Chartres. Quel endroit délicieux ! Je vous le recommande vivement. La cathédrale est d’une beauté incomparable, je sais qu’un tel endroit, chargé d’émotions, vous comblerait de joie. Vous pourriez également vous promener dans ces petites ruelles où boutiques et pâtisseries se côtoient. Je pense à l’une d’entre elles qui propose de délicieux éclairs au chocolat, les meilleurs jusqu’à présent ! Le chocolat que vous adorez tant. Nous pourrions également prendre le temps de discuter et de flâner. Vous témoigner ma gratitude est pour moi chose importante. Que diriez-vous de planifier rapidement une petite visite, ensemble ? Dès mon retour sur Paris, nous pourrions en discuter de vive voix. J’espère que cette lettre vous aura convaincu.
Amicalement,
Votre amie
Texte écrit par Matthieu, 4ème
Cher ami imaginaire,
Je suis à Gif sur Yvette, enfermé dans mon appartement. Chaque soir, en regardant par la fenêtre, je pense à toi et je t’imagine aller et venir où bon te semble. Que cela doit être fantastique d’être libre de ses mouvements !
Je t’imagine au bord de la mer du Nord jouant avec ton cerf-volant, profitant du beau temps, insouciant, ne pensant à rien. Le lendemain, tu escalades les sommets d’Auvergne, partant à l’aventure, dormant à la belle étoile après avoir savourer de délicieux chamallows grillés. Tu te reposes enfin dans la campagne limousine en allant cueillir des cèpes dans la forêt, saluant sur ton passage les vaches des prés environnants.
Lorsque le matin se lève et que j’ouvre les yeux, je réalise avec tristesse que tu n’étais qu’un rêve et que je dois encore patienter avant de retrouver cette liberté.